Anton's blog

je suis vivant, et vous ?

Il m'arrive parfois d'oublier, dans le tourbillon de la vie quotidienne, une chose très simple : je suis vivant ! JE SUIS VIVANT ! La plupart du temps, nous nous perdons dans nos illusions, dans nos tâches quotidiennes. Nous passons d'une activité à une autre, d'un objet à une autre, d'une donnée à une autre. Et puis le temps passe et nous passons notre temps à trouver de l’intêret à déplacer de la matière. Nous offrons nos jours, nos week-ends, nos vies à ces choses. Oui, ces trucs sont essentiels au quotidien. C'est facile de se laisser entraîner dans cette routine, de se retrouver en mode automatique, se préoccupant de ces choses, que ce soit des objets ou des idées. On les trie, les accumule, les vends, les partage, les offre à d'autres. Ces choses se confondent avec moi. Elles me ramènent à mon passé, à mon identité, à mes problèmes. Elles peuvent créer des frustrations, des addictions, des attachements. Elles peuvent nous rendre affamés, agacés, aigris... toujours à la recherche de plus. Mais la vérité c’est que ce sont des choses mortes. Elles ne sont pas vivantes, et elles n'ont rien à voir avec la vie. Et les êtres vivants, eux ? On les néglige tellement, les oppressant, les supprimant, au profit des idées, de l'argent, des machines, des objets. Nous ne prêtons pas souvent attention à ces innombrables compagnons de voyage qui naviguent autour du soleil avec nous. Votre mental non plus n'est pas vivant, c’est un disque rayé qui ressasse le passé ou s’inquiète de l’avenir.

Je pense que certaines de nos activités, certaines pratiques nous ramènent à ce qui est vivant. Les relations sociales, l'activité physique, cultiver des plantes, rire, jouer, cuisiner. Toutes ces activités sont vivantes lorsqu'elles nous plongent dans le moment présent. Rien n'est plus vif, plus direct et plus vivant que le présent.

Alors, comment s’aligner avec cette idée ? voici quelques pistes.

Prenez soin de votre corps. Tout comme un instrument, mon corps nécessite une attention particulière. Cela signifie une alimentation saine, un sommeil suffisant, une gestion consciente des émotions et donner du temps aux ctivités qui vous font sentir vivant.

Se souvenir de la mort. Paradoxalement, me rappeler que je suis mortel est un bon moyen pour moi de prêter attention à la vie. Le Memento mori est aussi une façon de me rappeler que je suis en vie. Si on évite de penser à la mort, on oublie que nous sommes en vie.

Sentez battre votre cœur. Placez une main sur votre cœur, maintenant. Sentez les battements à travers votre poitrine. Il bat sans y penser, sans que nous ayons à faire quoi que ce soit. Il travaille jour et nuit. C'est un rappel de l'élan de vie qui nous anime. C'est le courant de la vie qui s'exprime à travers nous.

Faites une pause et contemplez. Dans cette course effrenée, arrêtez tout. Asseyez vous, respirez, ne faites rien. C'est un espace pour se réaligner, pour se reconnecter à ce qui est vraiment là. Regardez le jeu des ombres sur un mur, ou simplement observer l’intérieur du fruit que l’on vient de couper. La contemplation aide à apprécier les détails, à éveiller notre curiosité.

Si vous lisez ces lignes, c’est que vous êtes vivant-es. N’est-ce pas une chance ? Au milieu de nos routines et de nos préoccupations, gardons un lien avec la vie, la source qui anime toutes les choses. Le miracle de la vie coule en vous.

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